Dov UzanLois juives

Les Téfilines

 

 

 La Mitsva des Téfilines par Dov Uzan

 

I. INTRODUCTION

Le Smag dit à propos des 613 commandements, que seulement 3 ont à la fois un statut de mitsva et d’alliance (brit) avec Hachem : la Mila, le Chabbat et les téfilines.
C’est donc un témoignage fort, en les accomplissant, que nous sommes les serviteurs d’Hachem. Or il y a marqué dans la Tora que pour valider un témoignage il faut deux témoins, et donc, lorsque nous mettons chaque jour les téfilines et que nous avons procédé à la Mila, nous avons ainsi les deux alliances qui témoignent pour nous que nous sommes des juifs complets.
C’est pour cette même raison que le Chabbat et Yom Tov, qui sont des alliances, nous sommes exemptés de mettre les téfilines.
Les Sages nous apprennent que lorsque les Bné Israël mettent les téfilines, la présence divine se colle à eux.
Hachem dit : « Vous avez fait de moi un D.ieu unique dans le monde (Chema Israël Hachem elohénou Hachem Ehad – Ecoute Israël, Hachem est notre D.ieu, Hachem est Un), alors, moi aussi je vous nomme comme peuple unique dans le monde », comme il est écrit : « Oremi Keamera Israël goy ehad ba ‘arets – Qui est comme toi, Israël, peuple unique sur la terre ».
Le seder des parachiot écrits dans les téfilines suivent l’ordre des parachiot de la Tora.
La première paracha est : « Kadech Li Kol Behor ». C’est l’allusion à Israël que Hachem nous appelle ses ainés.
La seconde paracha est « Veaya Ki Yeviaha ». une allusion au fait que Hachem nous a séparé et sanctifié parmi les autres peuples pour nous faire entrer en terre d’Israël, notre héritage.
La troisième paracha est « Chema Israël Hachem elohénou Hachem Ehad » et Veaveta .. C’est une allusion au fait que nous devons prendre sur nous le joug de la royauté d’Hachem, et une fois que nous l’avons fait nous disons la quatrième paracha.
La quatrième paracha est « Veaya Im Chamoa » qui est l’implication pour nous d’accomplir tous Ses commandements.
Ainsi celui qui met ses téfilines témoigne et reconnaît la sainteté du peuple d’Israël, les miracles prodigués par Hachem lors de la sortie d’Egypte, la sainteté de la terre d’Israël par rapport aux autres terres et surtout l’unicité d’Hachem, de Sa Tora et de Ses commandements.
Il n’y a donc pas de commandement plus grand et complet que celui-ci car son accomplissement est un témoignage clair sur sa présence, son unicité, sa sainteté et sa Tora. 4 parachiot pour 4 témoignages.

II. Comportement lors de la mise des téfilines.

Etre attentionné lors de la pose des téfilines.

Pour cela il faut s’efforcer, au moment ou nous mettons les téfilines, de penser fortement que nous avons le nom d’Hachem sur nous et donc se conduire avec crainte. Il faut également penser aux 4 parachiot qu’ils contiennent car les 2 premières mentionnent la gratitude et l’amour qu’Hachem a eu pour son peuple en le sortant d’Egypte avec de grands miracles et l’anéantissement de leur premiers nés. Quant aux deux dernières, elles mentionnent l’unicité de son règne dans le monde.

La mitsva des téfilines est toute particulière et fondamentale dans notre union avec notre père. Ainsi même les sages qui pensent que les commandements ne doivent pas être obligatoirement accompagnés de notre attention, affirment, avec les autres sages, que pour les téfilines cela n’est pas la même chose, et que si nous ne sommes pas attentionné au moment de leur mise, alors la portée de cette mitsva est nulle et c’est comme si nous faisions une action quelconque et nous ne retirerons aucun bénéfice de cette mitsva des téfilines.

Tous les commandements apportent à l’homme une spécificité particulière dans son service d’Hachem. Pour les téfilines il est marqué : « Lemaan tié tora hachem béfira » (« Afin que tu ai la Tora de D.ieu dans ta bouche »). (Paracha de Kadech Li Kol Behor. Livre Chémot paracha BO) Elles apportent à l’homme le désir et l’amour pour la Tora et celui qui ne ressent pas cela, cela prouve qu’il n’a pas accompli la mitsva des téfilines comme il convient. Les téfilines ont un lien avec la Tora plus que les autres commandements car la Tora est une alliance et mentionne le souvenir de la sortie d’Egypte dans tous ses détails, et les téfilines font pareil : c’est une alliance et cela contient le souvenir de la sortie d’Egypte. Le Choulhan Arouh dit que celui qui étudie la Tora est exempté de mettre ses téfilines toute la journée car ces mitsvot sont liées. Le Gaon de Vilna tranche que c’est seulement celui qui fait de la Tora un métier, comme Rabbi Chimon Bar Yohai et ceux qui font comme lui, qui sont exemptés. Mais nous, nous devons nous arrêter d’étudier pour mettre les téfilines.

III. Halahot.

1. Lors du Kriat Chéma.

C’est une instruction impérative d’avoir mis ses téfilines au moment du Kriat Chéma et de la prière. Celui qui ne les a pas mises alors qu’il récite son Chéma est considéré comme faisant un faux témoignage car il est mentionné dans le Chéma : « Oukchatam léot al yadéha » (Vous les attacherez à votre main) or lui ne les porte pas. Si nous ne mettons pas les téfilines alors notre Chéma est accompli à moitié; comme si nous faisons un sacrifice sans verser de sang.

2. Toucher ses téfilines constamment.

L’homme est obligé de toucher ses téfilines chaque fois qu’il pense à eux. On apprend cela du Tsits (ornement que portait le Cohen Gadol sur son front et sur lequel était inscrit le nom de Hachem). Sur le Tsits est mentionné une seule fois le nom de D.ieu et la Tora nous précise qu’il doit être sur son front à tout jamais de façon à s’en rappeler et que cela ne sorte pas de son esprit.

3. Etre propre.

Le port des téfilines nous impose d’avoir un corps propre et donc de faire attention, le temps que nous les portons, à ne pas émettre de gaz ni à s’endormir profondément.
Mais avoir son corps propre ne veut pas dire être exempt de péchés et d’impuretés car, même dans ces cas, nous sommes obligés d’accomplir le commandement des téfilines.
L’interdit d’emmètre des gaz lors du port des téfilines est très important et d’après le Chagat Arié cela est un interdit de la Tora. Cela est plus grave que de faire tomber ses téfilines au sol (auquel cas nous devons jeuner ou mettre de l’argent dans une tsédaka). Ainsi si nous sentons que nous ne pouvons pas nous retenir, alors il est préférable de retirer ses téfilines.

4. Le « Lechem Iroud « préalable.

Il est conseillé de dire, avant la pose des téfilines, le texte « Lechem Iroud » (qu’on trouve dans certains sidourim, devant chaque mitsva) qui mentionne les raisons de cette mitsva et en le disant nous réveillons notre attention.

5. Ne pas se toucher le corps.

Beaucoup de Guedole Israël (grands Rav) ont l’habitude, après avoir posé les téfilines, de faire « Nétilat Yadayim » de peur d’avoir touché par inadvertance un endroit couvert, et ainsi d’être sur de porter les téfilines dans la sainteté.

6. Les trois tours sur le doigt.

La raison pour laquelle nous faisons trois tours de la lanière sur notre doigt central (le majeur) est que cela représente une bague de fiançailles entre le Am Israël et Hachem. Le chiffre 3 n’est pas anodin car il représente la « Hazaka » qui est la présomption d’acquisition. (Par exemple, si une personne a un stylo dans sa main et qu’une autre personne déclare que ce stylo est a lui, alors la première personne va gagner le jugement car il y a une Hazaka (présomption) que c’est le sien).
Ainsi ces fiançailles seront éternelles.
Nous pouvons aussi expliquer ce chiffre 3 en allusion à nos 3 pères : Abraham, Itzhak et Yaacov ; car c’est grâce à eux que nous avons le mérite de cette alliance entre Hachem et nous.

7. Aller à la synagogue avec ses téfilines.

Le Zohar dit, à propos de celui qui sort pour aller à la synagogue vêtu de son talith et couronné de ses téfilines, qu’il a quatre anges qui l’accompagnent et le bénissent et que les anges du mal sont contrains de répondre : Amen.

8. Les téfilines et Chabbat.

A Chabbat, à Yom Tov et à Hol Amoed (jours de demi-fêtes) il est interdit de mettre ses téfilines. Et celui qui les met fera honte aux moadot (les fêtes).
Dans le Midrach il est dit : « On pose les téfilines le Chabbat שבת .C’est étonnant car Chabbat est lui même une ote (une alliance) et donc nous ne mettons pas les téfilines. Comment, dans ce cas, le Midrach peut dire cela ?
Le Gaon de Vilna explique que le mot Chabbat שבת est constitué des principales lettres des mots : cheveux שﬠרחקובורתחקובורת), et enfin du mot muscle תפוח.

IV. Importance des téfilines.

Le jour du jugement, si un homme a réalisé pour moitié des fautes et pour moitié des mitsvot, alors la mitsva des téfilines peut faire pencher son jugement du bon coté, et, à l’inverse, si cet homme ne mettait pas ses téfilines, alors cela peut faire pencher les choses du mauvais coté.

En effet, la mitsva des téfilines comporte 8 mitsvot ; c’est-à-dire que celui qui les met fait 8 mitsvot en même temps.

Rava dit : « Tous ceux qui mettent les téfilines, les tsitsit, lit le Chéma et la téfila, sont sur d’avoir le Olam Aba (monde futur). Mais celui qui ne le fait pas transgresse 8 mitsvot et rentre dans la catégorie des fauteurs d’Israël qui serons jugé de génération en génération dans le Guehinom (enfer). Cependant si cet homme se repenti et met ses téfilines, alors il sortira de cette catégorie et allongera les jours de sa vie, car celui qui met le nom d’Hachem sur lui, vivra.

Abayé rajoute sur Rava, que cet homme n’a pas seulement part au monde futur, mais que cela le sauve du Guehinom. Rav Papa rajoute que même les fautes qu’il a commises lui seront pardonnés grâce au mérite des téfilines.

Le Sfat Emet précise que les téfilines sont comparés à un contrat de libération. De la même façon qu’un serviteur devient libre lorsqu’il reçoit son contrat, la pose des téfilines sur son corps entraine la liberté. Et donc à cet instant, il reçoit la lumière crée lors de la sortie d’Egypte où nous sommes passé d’un statut d’esclave et de serviteur de Pharaon à celui de serviteur d’Hachem. C’est-à-dire de mettre notre cœur (centre des plaisirs) et notre cerveau (centre des pensées) à son service.
De la même façon que la liberté de l’esclave entraine dans le même temps la remise du contrat de sa libération par le propriétaire et la prise de ce contrat dans les mains de l’esclave, il en est pareil pour les téfilines qui contiennent, dans ses parachiot, à la fois la sortie d’Egypte qui symbolise le « Sour Méra » (éloigne toi du mal) et la reconnaissance par nous de la royauté d’Hachem, qui est « Assé Tov » ( faire le bien) par le joug des commandements.

Une autre raison est qu’il est marqué dans les Pirké Avot (Maximes de nos pères) : Tous ceux qui ont plus d’actions que de sagesse, leur sagesse pourra tenir, alors que, ceux qui ont plus de sagesse que d’actions (c’est le cas de ceux qui n’accomplissent pas tout ce qu’ils apprennent) leur sagesse ne tient pas.
Rabenou Yona explique comment il peut y avoir plus d’action que de sagesse : c’est qu’il a pris sur lui de tout faire même s’il ne comprenait pas tout. Cette volonté fait que sa sagesse pourra tenir. C’est pour cela que nous mettons les téfilines de ma main avant ceux de la tète. Et avant de rechercher la sagesse il faut s’astreindre à réaliser toutes les mitsvot (que se soit une grande ou une petite mitsva, et à plus forte raison d’accomplir celles que nous avons déjà apprises).
Un homme paré de ses téfilines fait fuir de lui tous les mauvais anges comme cela est indiqué dans Dévarim (י , כח ) Quand le nom d’Hachem est visible sur toi, ils te craindrons ». Nous voyons cela avec Yaacov, lorsque celui-ci combattait avec l’ange d’Essav en pleine nuit. Cet ange voulait le tuer lorsqu’il se rendit compte que Yaacov portait ses téfilines, et il eu peur car porter le nom de Dieu sur sa tête (et c’est le cas de ceux qui portent leur talith et leurs téfilines) c’est proclamer dans le ciel : « Donnez lui du respect car il a la forme du roi sur sa tête ».
Quand un homme pense que la présence divine est sur lui grâce aux téfilines, alors il rapproche son cœur de Hachem car les téfilines sont un témoignage que Hachem est proche de lui et donc il ne craint rien ni personne.

V. Avoir constamment notre esprit attaché aux téfilines.

Le Choulhan Arouh recommande de toucher constamment ses téfilines pour ne pas détacher notre esprit d’eux et ainsi ne pas avoir de mauvaises pensées ou dire des plaisanteries.

Le Michna Broura explique que nous les touchons chaque fois que nous nous souvenons d’eux.

Ceci amène la crainte de D.ieu. Cependant celui qui fait la Amida (prière) ou est en train d’étudier ne doit pas penser aux téfilines, ni les toucher, car cela nous apporte également la crainte de D.ieu.

La Guémara dit que c’est moutar de somnoler (sommeil léger) alors que nous portons nos téfilines, pourtant nous n’avons pas le droit d’enlever notre esprit d’eux ! Rabenou Yona répond, selon les paroles du Baalé Tosfot Rabbi Meir Mi Tsents, qu’enlever notre esprit signifie seulement que nous sommes en train de plaisanter et de parler pour des choses futiles. Mais quand nous nous tenons avec crainte ou que nous sommes plongés dans nos affaires, cela ne veux pas dire que nous les avons sortis de notre esprit, et c’est assimilable à celui qui s’assoupi. Le fait qu’il n’y a pas de légèreté d’esprit rend cela moutar.

Le Rambam (Maimonide) dit que celui qui est triste ou qui a perdu la tête est exempté de mettre ses téfilines car il est dit qu’il ne faut pas enlever notre esprit d’eux, et eux n’en sont pas capable. Le Chaagat Arié n’est pas d’accord avec cela car il pense que ces gens ne se comportent pas avec légèreté d’esprit ou se prêtent à des plaisanteries, et donc cela devrait leur être permit de les mettre, comme cela est admit pour ceux qui somnolent. Le Rambam justifie sa position par le fait que ne pas avoir l’esprit léger nous permettra de nous maintenir dans la crainte de D.ieu, et une personne triste ou qui a perdu la tête ne peut se tenir dans la crainte d’Hachem. Contrairement à celui qui somnole ou qui travaille avec ses téfilines car même en cela il garde la crainte de D.ieu dans son cœur.

VI. Téfilines, Tsitsit et Mézouza. Un bon remède pour ne pas oublier Hachem.

Rabbi Eliézer Ben Yaacov dit à propos de ceux qui, à la fois, portent les téfilines, se vêtissent de leur talith les tsitsits (les tsitsit sont les fils du talith) et disposent d’une Mézouza sur les portes de leur demeure, qu’il y a une forte présomption qu’ils ne fauteront pas, comme il est dit : « une corde triple ne se défait jamais ».
Pourtant il existe beaucoup de personnes qui respectent ces trois choses et qui fautent pourtant.
Première explication.
Il est écrit qu’il faut mettre les téfilines sur la tête ; c’est-à-dire qu’il faut, à ce moment là :
penser à tout ce qui est inscrit dedans,
que sa pensée soit liée à la mitsva que nous sommes en train d’accomplir,
asservir notre cœur et nos envies, ainsi que notre néchama (âme) et nos sens liés au cerveau,
et surtout penser à l’unité d’Hachem.
Car notre crainte et notre amour de D.ieu nous empêcherons de fauter. Celui qui ne fait pas cela fait comme s’il avait posé ses téfilines sur un mur et donc il lui manque 1 des 3 piliers pour lui assurer une protection.
Deuxième explication.
Cette deuxième explication est une image. Un homme d’affaires avait l’habitude de voyager pour faire les grands marchés. Un jour, sa femme lui demanda d’en profiter pour lui ramener une belle robe et un beau service de table quelle n’arrivait pas à trouver dans leur ville. Il le lui promit mais, une fois arrivé au marché, il fut tellement occupé par ses affaires qu’il oublia complètement la demande de sa femme. A son retour il raconta les bonnes affaires qu’il avait réalisé et sa femme lui demanda où étaient les choses qu’elle lui avait demandé et fut très déçue de voir qu’il l’avait oublié.
Lors de son voyage suivant elle lui redemanda les mêmes choses, mais, encore une fois, il oublia.
Elle eu l’idée, pour son troisième voyage, de lui accroché au doigt un petit morceau de tissus, pour lui servir de pense-bête, et en effet, une fois arrivé à destination, il rencontra un vendeur, et au fil de leurs conversations, il en vint à lui raconter son histoire. L’autre homme, en lui montrant sa main, lui avoua que sa femme utilisait la même méthode, mais que, malgré cela, il oubliait toujours.
A la fin de leur entretien, et avant d’oublier, il alla faire les achats que sa femme lui avait demandés. Il s’interrogea alors sur la différence entre lui, qui y avait pensé, et le vendeur, qui oubliait constamment. Il comprit la différence : Sa femme lui avait mit ce pense-bête sur son doigt alors que le vendeur l’avait mis sur sa main, à l’endroit où il avait une blessure, et cela lui servait comme d’un pansement. C’était pour cela qu’il oubliait car, lorsqu’un habit ou une chose, a une utilité, on n’y prête plus attention.
Pour celui qui respecte ces 3 commandements, ces 3 trois mitsvot sont un signe pour ne jamais oublier Hachem, et donc il y a une forte présomption pour que cette personne ne faute pas.

VII. Conclusion.

Nous savons que les quatre parachiot contenus dans les téfilines sont posés sur notre cerveau car, c’est lui qui dirige nos 4 sens : la vue, l’ouïe, l’odorat et le gout. Et les retsouot (les lanières) en sortent et se continuent jusqu’au bas du corps en référence au sens du toucher qui, lui, s’étend à tout le corps.

Les 4 sens sont contrôlés par le cœur.
2 sens spirituels sont la vision et l’ouïe, car le cœur voit et entend comme c’est marqué dans Koélet ( טז ,א) « Mon cœur a vu beaucoup de sagesse et connaissance » et dans Malahim (ט ,ג, א) « Tu donneras a ton serviteur un cœur qui entend » (c’est-à-dire qui comprend).

Il est conseillé à celui qui veut monter de degré en degré dans la Tora et dans la crainte et le service d’Hachem, de s’empresser d’accomplir, tous les jours, la mitsva des téfilines, car, à chaque instant, il accompli 8 mitsvot positives.
Rabbi Haïm de Vologin dit, au nom de son maitre, le Gaon de Vilna, que nous devons être triste car notre génération ne peut plus faire le principal de la mitsva des téfilines qui consiste à les garder sur nous toute la journée.

Bien sur nous ne somme exempté de cette étude de la Tora que si nous avions une mitsva à accomplir et que personne d’autre ne pouvais la faire à notre place. C’est aussi le cas où nous croyions, a tord, que nous en étions exempté. Par contre si nous pouvions étudier et que volontairement nous ne l’avions pas fait, alors la mitsva des téfilines ne pourra pas nous sauver.

Le Rambam dit que la sainteté des téfilines est tellement grande que, à chaque instant où nous les portons, nous nous sentons humble et ressentons la crainte de D.ieu. C’est une protection contre les fautes et mauvaises pensées que nous pourrions avoir. Donc 3 points positifs avec nos téfilines :

Nous accomplissons 8 mitsvot positives,
Nous sommes sauvés du bitoul Tora,
Nos membres et nos pensées sont sanctifiées.

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