'HanouccaHistoiresItshak Nabet

Par le mérite des bougies de ‘Hanoucca

par Itshak Nabet

Comme vous le savez, à ‘Hanoucca, les Grecs ne désiraient pas, contrairement à Haman, exterminer physiquement les juifs. Les décrets qu’ils ordonnèrent: ne pas faire Chabat, ne pas faire la Brit Mila, ni étudier la Torah… avaient pour objectif de déraciner le judaïsme de notre peuple. Et c’est dans cette optique qu’ils décidèrent de souiller le Beth Amikdach, d’annuler les sacrifices à Hachem et d’y placer des idoles. Le Beth Hadach explique que cette punition frappa nos ancêtres car ils avaient commencé à effectuer les Mitsvot et le service dans le Temple avec nonchalance. Ainsi, lorsque les Cohanim firent Téchouva et qu’ils furent prêts à donner leur vie pour Hachem et sa Torah, alors le miracle eut lieu. Puisqu’ils désirèrent de tout leur cœur allumer la Ménorah avec de l’huile pure, le Créateur fit brûler cette flamme pendant huit jours. Nous apprenons de cette histoire que la réussite ou l’échec de notre peuple dépend de notre investissement dans le Service Divin. Si nous faisons les Mistvot avec joie et désir, alors nous méritons de voir des miracles, comme l’illustre cette petite histoire:

Avraham Nissan passait plus de temps sur les routes de Russie que dans sa petite demeure. Sur sa calèche, il se rend de village en village pour vendre et acheter ce que le Ciel lui propose. Lorsque s’approche la fin de semaine, il fait tout pour rentrer chez lui avant Chabat. En outre, Avraham voyage toujours avec une bouteille de vin dans ses bagages s’il se voit bloqué dans un village de non-juif. De même, pendant la fête de ‘Hanoucca, il prend avec lui de grosses bougies et une boîte en verre. Quand le soleil commence à se coucher, il arrête son cheval, descend dans les champs et prie pour Minha et Arvit. Ensuite, il revêt ses habits de Chabat, sort sa boîte, y place ses bougies et les allume. Chaque soir, la même joie illumine son visage. Il danse un peu, chante et prie Hachem que, par le mérite de ces bougies de ‘Hanoucca, il puisse d’élever des enfants tsadikim et érudits en Torah.

En cette quatrième soirée de fête, Avraham était encore dans les champs. Une fine neige tapissait le sol. Comme il en avait l’habitude, il mit ses vêtements de fête, alluma ses bougies et commença à danser. Transporté par la joie, il ne vit pas que trois hommes s’approchèrent de lui. En deux temps trois mouvements, notre bon juif était entouré.

_ Lève tes mains, l’ami, et ne bouge plus lui lança, une voix d’homme.

Avraham se retourna et vit que la situation était plus que compliquée. Trois bandits armés le braquaient.

– Donne- nous ton argent, youpin, ou on te descend! »

Avraham exécuta les ordres des ravisseurs.  » Enlève ton beau costume, ce serait dommage de le salir. »
Il n’y avait plus de doute sur son triste sort. Il pensa à sa femme et ses enfants. « Laissez-moi quelques instants pour faire le vidouy. » Ne sachant pas ce qu’était le vidouy ( la confession), les bandits lui demandèrent de se dépêcher d’enlever ses habits. Il n’avait pas fini de se déshabiller qu’il entendit:  » Haut les mains ».

Quatorze soldats armés entourèrent les trois bandits. Lorsqu’ils virent le nombre d’adversaires, ces derniers baissèrent leurs armes. Les soldats se jetèrent sur eux et les attachèrent avec des cordes. Ils virent le juif en train de pleurer:  » Qu’est ce que tu as? » Il leur raconta que les voleurs lui avaient pris son argent. Les soldats le lui rendirent aussitôt. Ils s’éloignèrent avec les trois bandits et les fusillèrent sur place.

Le juif leur demanda comment ils l’avaient trouvé. Ils lui racontèrent que le Duc du village voisin sortit pour chasser avec ses soldats. Lorsque la nuit tomba, il décida de rentrer chez lui. En chemin, il vit des bougies au loin.  » Ce doit être des voleurs qui partagent leur butin, allez voir ça! » déclara-t-il. Voilà comment nous sommes venus ici.

Nos sages enseignent que, parfois, Hachem envoie des anges sauver un homme. Parfois, des Tsadikim, après leur mort, peuvent descendre pour aider une personne. Puisqu’Avraham allumait les bougies comme il le fallait, Hachem lui avait envoyé quatorze soldats, comme les quatorze bougies (en comptant le chamach) qu’il avait allumées en cette quatrième nuit.

Nous apprenons, de là, combien Hachem aime les juifs et surveille chacun d’entre eux.
Alors qu’Hachem nous donne le mérite de faire Téchouva et d’accomplir chaque Mitsva comme il le faut, amen ken yéhi ratson.

L’équipe de Toraconnection vous souhaite de très bonne fête de ‘Hanoucca.

Dvar Torah inspiré du livre Ahavat Haïm.

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