'HanouccaDov UzanFêtes juives

NER LÉ-MÉA: Partager la lumière

par Eliahou Bakis

לע »נ יעקב בן הלל ע »ה

♦ Pour bien profiter des lumières spirituelles de ‘Hanouka

Un adage talmudique dit: « Nèr lé-é’had, nèr Lémé-a », ce que l’on peut traduire par « lorsqu’il y a de la lumière pour un, il y en a pour cent ».

Il a semblé doublement judicieux de s’inspirer de cet adage pour le titre de ce petit texte: il a été préparé initialement pour une seule personne. Mais, comme le dit cet adage, ce qui est fait pour une personne peut profiter à cent autres, et plus encore avec l’aide de D.ieu. De plus, ce texte concerne la fête de ‘‘Hanouka où des nerot sont allumées.

Notre objectif: introduire le contexte de la fête de ‘‘Hanouka, en profitant de l’occasion pour présenter quelques enseignements de moussar pour éclairer tout au long de l’année une vie juive authentique.

♦ Hachem prépare Son peuple avant les épreuves

Il est écrit dans les Pirké Avot[1]: Chimeone Hatsadik était le dernier de la grande Assemblée, il disait: le monde repose sur trois choses: Sur la Torah, sur la ‘Avoda[2] et sur la Bonté.
A priori on ne comprend pas ce que veut nous enseigner le rédacteur de la Michna en nous rapportant les paroles de Chimeone Hatsadik: que signifie « Chimeone Hatsadik disait », ne disait-il donc que cela? Evidemment non! Alors pourquoi nous présenter la parole de ce maître comme si elle représentait son unique message?[3] De plus, le fond même du message de Chimeone Hatsadik est difficile à comprendre : comment ferait vivre sa famille celui qui ne se consacrerait qu’à l’étude de la Torah, à la prière et aux actions de bienfaisance? [4]

Afin de mieux comprendre, replaçons Chimeone Hatsadik dans son contexte historique[5] et rapportons sa rencontre avec le puissant empereur Alexandre le Grand. Chimeone Hatsadik était Cohen Gadol à Jérusalem. A cette époque, un conflit opposait l’empire Perse et l’Empire Grec. La Grèce, en effet, avait fini par être unifié après une longue période de guerre interne opposant les puissantes citées grecques entre elles. Sous l’égide d’Alexandre elle entreprit la conquête du monde, se heurtant, ici et là, à des ennemis et, notamment, à l’empire Perse. Or, Erets Israël se trouve située entre la Grèce et la Perse.
Sur le conseil des Samaritains[6], Alexandre[7] décida de conquérir Jérusalem[8]. Chimeone Hatsadik, informé de la situation, sortit à travers le désert, en cortège avec tous les Prêtres (Cohanim et Rabanim importants et autres notables de Jérusalem, à la rencontre de l’armée ennemie. Quelles étaient les véritables intentions de Chimeone Hatsadik? Lui-même ne pouvait le dire, en revanche il savait qu’il fallait prendre les devants et mettre toute sa confiance en D.ieu. Au petit matin les deux cortèges se rencontrèrent et l’invraisemblable se produisit. Alexandre le Grand descendit de sa monture et s’inclina devant Chimeone Hatsadik, à la stupéfaction de tous. Le puissant empereur expliqua qu’avant chaque guerre qu’il avait gagné il voyait le visage de cet homme, Chimeone Hatsadik, apparaitre devant lui.
Malgré les conditions favorables de cette rencontre, Chimeone Hatsadik savait bien que la civilisation grecque allait se répandre dans le monde. Or le Cohen Gadol craignait qu’elle n’influence le peuple juif de façon négative (avec le développement de la philosophie, des sciences privilégiant le monde matériel, le culte du corps et des sports…)
Il est évident que chaque Rabbin ou dirigeant spirituel, sait canaliser ses paroles en fonctions des besoins du moment. Pour cela il ne cesse de parler et de reparler encore et encore dans ses discours des dangers de l’époque. Pour cela le rédacteur de la Michna présente les paroles des Sages comme s’ils n’avaient dit que cela: car ils ne cessaient de répéter le même message (de différentes façons) afin de toucher l’assistance.
Or que disait Chimeone Hatsadik ? Torah, ‘Avoda, Bienfaisance. Ne faites que cela! Ce sage avait compris que la philosophie grecque se basait sur le rationnel ; or cette philosophie ne peut convenir au peuple juif qui depuis sa création défie les règles de la nature, puisque d’après la nature « AVRAM ne peut pas avoir d’enfant[9] »… et pourtant nous sommes là. Aussi Chimeone Hatsadik voulait faire comprendre au peuple juif, peuple qui est au-dessus de la nature, un message surnaturel : vivez Torah, ‘Avoda, Bienfaisance pour faire tenir le monde. Et ne vous demandez pas comment pourrait vivre et manger quelqu’un qui ne ferait que cela, car ces questions relèvent de l’ordre du naturel, et que vous n’appartenez pas à cet ordre-ci[10].
Chimeone Hatsadik ne se contentait pas de belles paroles, il VIVAIT à chaque instant ce qu’il disait : NOUS SOMMES AU DESSUS DE LA NATURE. Donnons quelques exemples de cet état de fait. Le Talmud[11] rapporte que pendant les quarante ans du sacerdoce de Chimeone Hatsadik, le tirage au sort du jour de kippour[12], sortit toujours à droite (ce qui était bon signe[13]) bien qu’il soit hautement improbable d’après la nature que ce qui n’a « qu’une chance sur deux » de survenir, survienne à chaque tirage! Autre exemple lui aussi à propos du bouc émissaire de kippour: la ficelle rouge accrochée en partie sur ce « bouc émissaire » et en partie sur un rocher[14], blanchissait toujours en ce jour (ce qui représentait le « nettoyage » des fautes du peuple juif); or cela n’avait aucune raison de se produire selon les lois de la nature[15]. Voyons encore d’autres exemples: la flamme la plus à l’Ouest de la Ménorah du Beth Hamikdach (Ner Hama’aravi) restait toujours allumé; le feu sur l’autel du Beth Hamikdach restait toujours allumé. De plus, il y avait une bénédiction dans le ‘Omer, les deux pains et le Le’hem Hapanim (seulement 30 grammes suffisait à rassasier le Cohen qui en mangeait)!
Tout cela disparut après Chimeone Hatsadik, le domaine du naturel ayant repris ses droits[16] (les Cohanim devant par exemple amener régulièrement du bois pour alimenter le feu de l’autel). Toutefois son message était gravé en chaque juif.

Ces quarante ans de service de Chimeone Hatsadik nous avaient donc servi de préparation à la lutte contre la Grèce. Et le fait que l’Empereur Alexandre s’incline devant Chimeone Hatsadik représente la soumission du monde « naturel » au monde surnaturel incarné par chaque Juif[17]. En effet, malgré une certaine forme de beauté contenue dans les sciences profanes[18], elle ne peut que s’incliner devant l’infini du Créateur, qui permet à chaque juif de ne pas être bloqué dans le domaine du naturel.
Hachem « savait » que, porteurs de ce message transmis fortement par Chimeone Hatsadik, les Juifs étaient armés à lutter contre l’Empire grec d’Antiochus qu’ils allaient devoir affronter…

♦ La période des durs décrets (Gzérot) – Apprendre que du mal peut venir le bien

Dans la prière ‘AL HANISSIM[19], nous traitons l’empire grec de « Royaume de Mécréants ».
A priori, on ne comprend pas ce que nos sages, connus pour peser chacun de leurs mots, ont voulu nous apprendre en donnant le surnom de « mécréants » à l’empire grec : n’est-il pas évident que ce peuple qui imposa de durs décrets à Israël (comme nous allons le voir) était mécréant? Quel message veut-on donc nous apprendre?
Précisons que la dynastie gréco-syrienne qui avait pris de durs décrets contre le peuple juif avait pour nom: « les Séleucides » qui représentaient la civilisation grecque (dite hellénistique à cette époque) qui depuis la Macédoine et la Grèce s’était répandue sur trois continents (l’Europe, l’Afrique et l’Orient) à la suite des conquêtes d’Alexandre le Grand. Les rois gréco-syriens régnaient sur l’Orient (Syrie notamment) lorsque ces décrets furent pris contre Israël[20].

Pour arriver à leurs fins les Grecs instaurèrent plusieurs décrets[21]:
L’interdiction pour toute femme juive de se tremper au Mikvé afin de se purifier pour être permise a son mari.
Les grecs savaient que cette Mitsva qui rythme la vie conjugale et instaure la pureté entre les époux et chez les enfants, est à la base de la force du peuple juif. En effet, un enfant conçu dans la pureté trouve son lien avec D.ieu renforcé et son pouvoir de foi, de prière et de sainteté, augmenté[22]. A cause de ce décret, les hommes durent rester séparés de leurs épouses. Apprenant cela, les Grecs menacèrent de prendre pour eux ces femmes « délaissées » de leurs maris. Sous la contrainte et à contrecœur, les hommes furent forcés de s’unir à leurs épouses sans qu’elles ne se soient préalablement trempées.
Mais Hachem qui sonde les cœurs et savait que Ses enfants ne faisaient pas cela de leur plein gré leur fit savoir qu’Il leur pardonnait et agit avec eux de façon miraculeuse en faisant jaillir une source dans chaque demeure juive permettant ainsi l’immersion rituelle.

Les Grecs décrétèrent également:

L’annulation du service du Temple, si capital pour le peuple juif (et pour l’humanité entière également)[23]. L’obligation pout tout propriétaire de troupeaux[24] et de maisons, d’inscrire sur les cornes des bovins et sur les portes[25] qu’il n’a pas de part dans le D.ieu d’Israël. Les Juifs ne pouvaient accepter que ce message soit inscrit devant eux à longueur de journée. Ils craignaient que ce message ne finisse par pénétrer en eux (à l’instar des campagnes de publicité, qui influencent ceux qui y accordent de l’importance, et changent insidieusement leurs valeurs). Que devient la Tsniout (pudeur) par exemple, à force de voir, à la télévision ou sur des affiches, qu’il est normal de s’habiller de telle ou telle façon? Les Juifs décidèrent de vendre leurs animaux à cornes et d’enlever toutes leurs portes. Il faut savoir que les bovins servaient à l’époque de moyen de transport (tirant les chariots), de moyen pour se procurer leur subsistance (ils fournissaient l’énergie pour le travail des champs), un bon matériau (le cuir), mais aussi de « distributeur automatique » de lait et tous les produits dérivés du lait. Quant à leur décision d’enlever les portes de leurs maisons, cela impliquait l’acceptation de l’insécurité (être à la portée de voleurs), et de l’absence totale d’intimité oh combien nécessaire pour l’équilibre familial naturel (dans la mesure où l’on sait utiliser son intimité sans jamais oublier que D.ieu nous voit en toute situation et agir en conséquence)[26].

L’interdiction de l’Etude de la Torah et de ses Mitsvot qui distingue tellement le peuple juif des autres peuples et le sanctifie… (on ne peut malheureusement pas développer ici l’importance de l’étude de la Torah car il s’agit d’un sujet en soi trop important pour être traité en quelques lignes) [27].

Dans ce contexte la situation était difficile.
Pourtant Hachem montrait des signes de proximité affective envers son peuple: par exemple, « profitant » de l’absence de portes, il faisait entrer dans chaque foyer des volailles et des cerfs que les Béné Israël pouvaient abattre rituellement, en cachette, afin de se renforcer. Mais malgré cela la situation était grave et les Juifs ne voyaient pas quel bien pourrait sortir d’une telle situation…

Les Juifs connaissant en effet le principe de Na’houm Ich Gam Zou : Gam Zou léTova! Même si on ne voit pas en quoi telle mauvaise chose qui survient pourrait être en notre faveur, viendra un jour (dans ce monde ou dans l’autre) ou l’on comprendra pourquoi il nous est arrivé tel ou tel problème et que tout était finalement pour le bien. Car Hachem ne puni pas par cruauté ‘Hass vechalom: Il puni pour aider le fauteur à s’amender ou alors afin de lui faire mériter, par sa résistance aux épreuves tout en gardant foi en Lui, d’une grande récompense (spirituelle et/ou matérielle).

Ainsi les Juifs se demandaient quel bien sortirait de ce « mal »… et effectivement le bien tant attendu est arrivé: des biens spirituels inestimables, pour celui qui sait les apprécier. Hachem nous a fait mériter Ses biens, « mesure pour mesure » [28]:
Par le fait que le Service du Temple ait été annulé (‘AVODA), la ‘AVODA a été augmentée[29]: la prière de ‘Al hanissim a été ajoutée à notre Birkat Hamazone et à nos ‘Amidot.
Par le fait que nos ancêtres aient refusé d’inscrire sur les cornes de leurs animaux qu’ils n’avaient pas de part dans le D.ieu d’Israël, ils ont gagné pour leurs descendants la proclamation de la louange du D.ieu d’Israël huit jours de suite, lors du Hallel chanté lors des offices de ‘‘Hanouka.
Par le fait que nous avons enlevé nos portes, nous avons mérité que les lumières de ‘‘Hanouka brillent à la porte de nos maisons où nous plaçons la ‘Hanoukia[30] pendant huit jours.
Par le fait qu’on nous ait imposé de ne pas étudier la Torah et qu’on ait tout fait pour l’étudier malgré les difficultés, nous avons mérité la lumière de la Torah révélée par les générations des Tannaïm et Amoraim nés après l’évènement de ‘Hanouka.
Et qu’on ne se trompe pas! Pour celui qui est au niveau de les apprécier, ces cadeaux d’Hachem ont une valeur infinie. Ils le sont tellement qu’Hachem a considéré que Son peuple qu’Il aime tant, devait supporter toutes ces épreuves afin de mériter ces cadeaux.
Et si aujourd’hui on ne comprend pas leur valeur, cela signifie que l’on a perdu une partie de notre judaïsme authentique et qu’il faut prier pour qu’Hachem ravive en nous nos valeurs juives et l’amour de la Torah et des Mitsvot, niveau auquel tout Juif peut prétendre.

♦ Passage de la période des décrets à celle de la guerre

Apres tous ces décrets restés sans effet, et face à un adversaire résolu, les Grecs décidèrent d’aller au bout de leur philosophie: les Juifs devraient se plier au progrès et à l’évolution du monde, ou bien, carrément disparaître! Cette nouvelle technique plus offensive avait un but: la destruction spirituelle du peuple juif.
Voyons cela plus en détail.
Les Grecs décidèrent un nouvel Edit : Toute fiancée devrait s’unir au seigneur local avant de pouvoir commencer une vie conjugale « normale » avec son mari!
Il faut savoir que les Grecs, bien informés sur la Torah et ses commandements savaient le danger (pour eux) de la construction d’un couple juif uni. En effet si, dans un monde moderne comme celui dans lequel nous vivons, il parait normal d’avoir une petite copine a quatre ans, à l’époque de nos parents ou grands-parents, il n’en etait pas ainsi, et à l’époque du Beth Hamikdach encore moins. Les gens savaient qu’aucun lien n’est ni recommandé[31], ni autorisé[32] en dehors des liens du mariage. On comprend donc la cruauté d’une telle gzera et la conséquence qu’elle entraîna: les femmes décidèrent d’abord de ne plus se marier.
Les choses changèrent lorsqu’une décision fut prise par les décisionnaires: la prolongation de cette situation était morale, et les jeunes filles qui refusaient le mariage étaient dignes de louanges. Mais si l’on devait poursuivre de la sorte, le peuple juif disparaîtrait, ne pouvant plus créer de nouveaux foyers. Leur décision fut prise: il valait mieux donner leurs filles « pour une fois » mais ne pas empêcher la fondation de nouvelles familles juives.
C’est dans ce contexte que fut organisé un mariage : celui des enfants des deux des plus grands dirigeants spirituels du peuple juif (Matityahou et ‘Hachmonayi)[33].
Le soir du mariage arriva, la ‘Houpa était prête pour célébrer l’union d’El’azar ben ‘Hachmonayi avec ‘Hana bat Matityahou qui était la propre sœur de Yéhouda hamakabi, Yo’hanane, Yonatane, Chimone et Eli’ezer. La kala était aussi la petite-fille de Yo’hanane Cohen Gadol.
Le rendez-vous avec le seigneur était également prévu.
Une fois sous la ‘Houpa, devant tous ceux qui étaient venus se réjouir de cette nouvelle union, la Kala[34] décida d’agir… On peut imaginer la qualité d’une telle jeune fille élevée dans une « famille de Torah » habituée aux valeurs de Tsniout (pudeur, réserve, discrétion) que se doit d’avoir une véritable fille juive.
Mais il existe certains cas où il faut exceptionnellement sortir de ses limites…Or dans une telle situation, il est difficile de prendre une décision : doit on changer les valeurs sûres depuis des décennies pour une action nouvelle afin de changer les choses ?…
La tâche se voit d’autant plus compliquée lorsqu’il est impossible de prendre conseil; et lorsqu’il s’agit d’une action ou la personne se met en cause[35] …
Pourtant, il fallait agir et cette Tsadékète prit sa décision.
Sous la ‘houpa devant son père, ses frères, son fiancé et sa famille, mais également devant tous les invités réunis à l’occasion de la joie des deux Tsadikim de la génération, la fiancée se décida : rapidement elle déchira ses habits …
Ses frères dans l’incompréhension totale, ressentant qu’un affront avait été fait à toute leur famille, et craignant également que cet acte impudique accompli par la fille d’un si grand Tsadik ne serve de « permission » à toutes les autres femmes pour limiter leur Tsniout, décidèrent d’agir. Il fallait mettre un terme à une telle situation et punir cet acte.
Alors qu’ils commençaient à se diriger vers la Kala, elle clama, afin que tous l’entendent et comprennent son geste :
« Vous voilà tous bien indignés par ce que je viens de faire! Lorsque je me tiens devant ma famille et nos invités, votre jalousie se réveille! Mais peu vous importe qu’après la cérémonie du mariage je doive me tenir ainsi devant un étranger. Devant un oppresseur qui se permet de souiller chaque nouvelle mariée de notre peuple! Frères, Réagissez ! Vengez mon honneur et celui de toutes les femmes juives! Agissez comme l’ont fait Chimeone et Lévi qui ont su venger l’honneur de Dina leur sœur[36]. Un peu de EMET ! »
Alors, tout le monde comprit que précisément en agissant ainsi, cette fille avait agi avec grandeur et dignité, sans se soucier de son propre honneur, afin de sauver tout son peuple par cet « électrochoc » ! Le résultat ne se fit pas attendre, ses frères la couvrir aussitôt d’habits royaux, et le cortège se dirigea joyeusement, accompagné de musiciens, vers le palais du seigneur[37] : ils avaient un plan.
Le seigneur, entendant et voyant ce cortège s’approcher vers lui, fut empli d’une grande joie clamant à sa cours : « voyez comme les Juifs ont fini par plier devant nous! Aujourd’hui c’est avec une grande joie qu’ils viennent se soumettre à ma volonté ». Il descendit aussitôt avec sa cours les accueillir. Au son des instruments de musique, il fit monter la jeune fille et ses frères jusqu’au seuil de sa chambre. Ceux-ci agirent par surprise, et saisissant leurs épées firent périr le seigneur mécréant et ses gardes.
Cet acte de violence, réalisé afin de protéger notre foi, grâce au courage d’une seule jeune fille, marqua la fin d’une période de durs décrets (gzerot) et le début de la période des batailles[38]…

Yéhouda avec l’aide de ses frères (les Maccabim[39] qui étaient des Kohanim), dirigea une grande révolte juive contre l’occupation d’Erets Israël par la dynastie gréco-syrienne.

♦ La période des batailles

Apprenant l’exécution de son envoyé, l’empereur grec décida de contraindre les Juifs à accepter le progrès grec par la force armée, puisqu’après tout, on leur avait proposé de réfléchir et que ni leur « bonne » influence ni la contrainte n’avaient réussi à les faire progresser…
L’empereur estima qu’une simple armée levée rapidement servirait à résoudre le problème une fois pour toute. Mais, ce dernier n’avait pas pensé que chez les Juifs il n’a jamais été question de nombre et que même quelque uns suffisent dès lors qu’Hachem accorde Son aide. Et effectivement les douze (!!!) ‘Hachmonayim[40] réussirent à vaincre les premières batailles. L’ennemi comprit alors qu’il fallait envoyer des armées plus puissantes… Mais rien n’y fit puisqu’ Hachem se battait pour eux. Il s’agit-là de nombreux miracles totalement incompréhensibles par la logique[41]. Pour, la Grèce, monde de la nature, si treize personnes se battent contre douze, les treize ont plus de chance de gagner. Or ici il ne s’agissait pas de treize contre douze mais de milliers[42] contre douze… L’Empereur décida donc de lever une armée gigantesque afin de réduire une fois pour toute à néant ces quelques rebelles.
Le jour de la rencontre arriva, puisqu’autrefois, une invitation à la guerre était envoyée en « bonne et due forme » et les deux camps, d’un commun accord se rencontraient à un endroit précis et commençaient la lutte à un moment précis ; contrairement aux guerres « lâches » ou l’on ne sait pas exactement ou est l’ennemi, celui-ci se mêlant aux civils…
Le jour de la rencontre, les douze ‘Hachmonayim se retrouvèrent devant des troupes impressionnantes. Saisi d’effroi, ils se tournèrent d’un côté et de l’autre[43] pour voir si l’armée des Perses, ennemis juré des Grecs ne viendrait pas les aider comme cela avait parfois été le cas[44], mais personne ne venait. Ils regrettèrent bien vite d’avoir placé leur confiance dans les hommes au lieu de croire en D.ieu Qui les avait toujours aidés jusque-là notamment lors des nombreuses batailles déjà remportées. Alors, l’imprévisible se produisit : La « voix d’Hachem » se fit entendre[45] : « Mes enfants, cela fait des générations que Je Me prépare à ce moment, J’ais lié par des chaines de feu les soixante-dix anges des nations en les menaçant que si un de « leurs enfants » tuait un de « Mes enfants » l’ange de la Nation de l’assassin serait immédiatement détruit. Alors n’ayez pas peur, placez toujours votre confiance en Moi, le D.ieu Unique » …
Au signal de guerre, tous les archers grecs envoyèrent leurs flèches. Les anges à ce moment « renvoyèrent à l’expéditeur » toutes les flèches et les douze ‘Hachmonayim se retrouvèrent devant l’armée ennemie décimée, les survivants partant en déroute. La guerre était gagnée, l’empire Grec ne se relèverait plus jamais de sa chute.
Il ne restait plus qu’à gagner Jérusalem afin de rétablir le service au Temple…

♦ Restauration de la ‘Avoda ; le miracle de la fiole d’huile

Arrivés au Beth Hamikdach les ‘Hachmonayim trouvèrent les lieux sens dessus dessous et entreprirent de tout remettre en ordre afin de rétablir au plus vite la ‘Avoda au Beth Hamikdach.
Une, parmis les nombreuses ‘Avodot au Beth Hamikdach était l’allumage de la Menorah[46]. Afin d’allumer il fallait aux cohanim de l’huile pur[47], or celle-ci provenait du territoire d’Acher se situant à quatre jours de Jérusalem[48]. Et les ‘Hachmonayim ne souhaitaient pas repousser la remise en fonction du Temple. Cela les peinait donc énormément d’être bloqué à cause d’un problème d’ordre technique, mais il fallait se rendre à l’évidence : il n’y avait pas d’huile pure. En effet les Grecs avaient volontairement souillé cette huile afin d’empêcher l’allumage de la Menorah. Nos ennemis connaissaient bien la Torah et savaient qu’il existe un principe : tant que le Ner Tamid, la lumière perpétuelle, brille au Beth Hamikdach, Israel Témidim le peuple juif est perpétuel[49]. Et il avait été ordonné à un grand nombre de soldats d’entrer au Beth Hamikdach afin de fouiller dans les moindre recoins pour trouver toute l’huile sans en laisser une seule goute.
De plus les Grecs n’avaient pas laissé les lieux intacts en partant mais avaient tout saccagé.
De fait les chances de trouver de l’huile pure étaient inexistantes. Pourtant avec une facilité miraculeuse Hachem présenta une fiole pure cachetée par le sceau du Cohen Gadol permettant un jour d’allumage, cela était extraordinaire[50]. Pourtant un nouveau doute s’empara des Cohanim : valait-il mieux rétablir l’allumage de la Menorah immédiatement, mais pour un seul jour ou repousser un temps la mise en service du Temple pour préparer toute l’huile pure nécessaire ?
Ils décidèrent d’allumer, pressentant que si Hachem les avait fait bénéficier déjà de deux miracles[51] au sujet de cette huile, bien des miracles pourraient être encore accomplis avec cette fiole-ci.
En effet ce qui vient d’un miracle est apte aux choses miraculeuses. Et, effectivement, de grands miracles se produisirent pendant les huit jours nécessaires pour produire une nouvelle huile pure : cette petite fiole, contenant une quantité d’huile suffisante pour l’allumage d’un seul jour, servit pendant huit jours …

♦ Conclusion

Par la fête de ‘‘Hanouka, Hachem nous fait passer un certain nombre de messages. Récapitulons (et développons) ici certain d’entre eux :

Hachem nous aide en nous préparant à surmonter les épreuves qui doivent arriver. Ce fut le cas à l’époque précédant celle des yévanim (Grecs) où Chimeone Hatsadik avait été envoyé par Hachem afin de préparer sa génération à vivre au-delà de l’ordre naturel.

On apprend qu’il faut savoir reconnaitre le véritable ‘méchant’ : ce n’est pas parce que certaines personnes sembles faire avancer le monde vers le progrès qu’ils sont digne de louanges. Le sois disant progrès a déjà détruit plus d’une famille et « brulée » plus d’une âme juive. Chaque nouveauté chasse son prédécesseur ce qui crée inconsciemment en nous une certaine conduite de dénigrement de ceux qui nous ont précédés. Cela même menant à une diminution du respect dû aux parents. On se permet de briser les valeurs ancestrales pour quelques câbles et un peu de plastique. Par ouverture d’esprit sur le monde on se ferme à nous même, ne connaissant plus nos propres qualités valeurs et traditions, ne sachant plus ce qu’est un juif authentique.

On apprend que ce qui peut nous paraître le pire sert parfois pour nous donner le mérite de recevoir le plus grand bien. Cela fait partie de la foi en D.ieu : être persuadé que tout a été prévu, pour nous, pour le bien afin de nous parfaire pour servir D.ieu et ainsi realiser le plan Divin.

On apprend à ne pas mettre sa confiance dans les hommes mais uniquement en D.ieu.

On apprend que ce qui provient d’un miracle est capable de faire des miracles…

Chaque juif de notre génération est en soi un miracle. A cette époque spirituellement délabrée, rester fidèle à nos traditions est un miracle. Chacun à son niveau, qui bénéficie de ce miracle peut le faire briller en miracle encore plus grand, la lumière appelant toujours plus de lumière.

Qu’Hachem nous envoie immédiatement les miracles extraordinaires de la venue du Machia’h et que chaque Juif puisse dire « Oui Hachem, jusqu’au bout, je Te suis resté fidèle ».

Amen !

Pour l’élévation de l’âme de:

אברהם ישעיהו בן שלמה בלום ז״ל
Avraham Yicha’yahou ben Chlomo Blum
ת׳ נ׳ צ׳ ב׳ ה׳
כמוס סרור ז״ל
Khamous ben Rika Sror
ת׳ נ׳ צ׳ ב׳ ה׳
אליגרה בת אליס סרור ז״ל
Alegra bat Alice Sror
ת׳ נ׳ צ׳ ב׳ ה׳
מסעודה חיה שמאמה ז״ל
Mes’ouda ‘Haya (Nicole) Chemama
ת׳ נ׳ צ׳ ב׳ ה׳
צווירה בת ריקה ז״ל
Swira (Suzanne) bat Rika MAMOU
ת׳ נ׳ צ׳ ב׳ ה
חיים בן אליגרה סרור ז״ל
‘Haim ben Allegra SEROR
ת׳ נ׳ צ׳ ב׳ ה
יעקב בן הלל בקיש ז״ל
Ya’akov ben Hillel BAKIS
ת׳ נ׳ צ׳ ב׳ ה׳

[1] Pirké Avot, Chapitre 1, Michna 2 (1 /2).
[2] Le terme de ‘avoda signifie: le service des sacrifices qu’il fallait offrir au Beth Hamikdach (Bartenora et Tossfot Yom tov sur la michna Avot 1/2). De nos jours où le service du Temple a été interrompu, D.ieu considère la lecture du séder HaKorbanot comme si l’on avait effectivement apporté des korbanot au Temple de Jérusalem. Voire Talmud Babli (ci-après T.B.) Ta’anit 27b. Le séder HaKorbanot est imprimé dans tous les livres de prière.
[3] Livre Lehodot oulhallel page 15
[4] Puisqu’il ressort des paroles de Chimeone Hatsadik que le monde tient sur cela, il faudrait en permanence que chacun soit occupé à cela afin que le monde ne s’écroule pas, et, s’il ne le fait pas, il mériterait le qualificatif de « Meurtrier”, puisque peu lui importe que le monde entier soit détruit.
[5] Tous les détails historiques contenus dans ce texte proviennent des livres suivants :
– Kountrass Lehodot Oulhallel de Rabbi Chlomo Brevda) א’’ זצ »ל (שליט.
– Megilat Antiochus (ed.Chira ’Hadacha, contenant également le Midrach ma’assé ‘hanouka et le midrach maassé Yéhoudite);
– Livret Yémé ha‘hanouka bé-halakha oubé-hagada se basant lui-même sur les livres Yossifoun, Meam Loez, Hatodaa, et yeme habayit hacheni.
[6] Il s’agirait des Koutim (selon T.B. Yoma 69a).
[7] T.B. Yoma 69a.
[8] Voir détails dans yeme ha’hanouka page 9.
Parachat Lekh lekha Béréchit 15, 5 dans Rachi (d’après un cours de R’ Chlomo Brevda (א’’ זצ »ל (שליט).
[10] Il existe un principe que l’on appel ichtadloute, ou encore se procurer un « récipient » afin que D.ieu le remplisse de bienfaits. Refuser de faire ce minimum sous prétexte qu’on est certain que D.ieu va nous aider, n’est permis qu’à une élite ayant une foi parfaite en D.ieu. A ce sujet, voir Mikhtav Me Eliyahou tome 1 page 188, et tome 4 page 29 de l’édition en hébreu.
[11] T.B. Yoma 39a et Livre Lehodot oulhallel, page 13.
[12] Goral (indiquant « l’HACHEM », dans le tirage au sort des deux boucs).
[13] Livre Lehodot oulhallel, page 13. Ce fait contribue à l’honneur de D.ieu : Son Nom étant associé au côté droit qui symbolise toujours le « bon côté ». Voire un exemple dans le Michna Broura Halakhot Hanouka 671/7 (33): כל מידי דמצוה ימין עדיף.
[14] La ficelle accrochée sur la porte du Heikhal blanchissait également.
[15] Michna Yoma 4/1 ; 6/6 et 6/8.
[16] Livre Lehodot oulhallel, page 13 : apres cela la situation devient « plus naturelle ».
[17] Lehodot oulhallel, pages 16-17 dans la note de bas de page. Dans le même ordre d’idée le Maharal de Prague dit que les Grecs sont entrés dans le Heikhal (partie du Beth Hamikdach ou se tenait la Ménorahh). Or la Ménorahh représente l’ordre naturel puisqu’elle a sept branches représentant les sept jours de la semaine. Et Heikhal (היכל) a pour guematria soixante-cinq, la Grèce (יון) a pour guematria soixante-six cela montre la supériorité de la Grèce face à l’ordre naturel, qu’elle peut donc dominer.
En revanche les Grecs n’ont pas réussi à impurifier la fiole d’huile scellée par le Cohen Gadol. Ce dernier représente l’ordre du surnaturel puisqu’il est capable d’entrer dans le Kodech Hakodachim, où sont déposées les Tables de la Loi ayant été données le cinquantième jour (l’ordre du fini est représenté par la semaine de sept jours, dès qu’on dépasse cet ordre-là on passe dans le domaine surnaturel; c’est pour cela que les huitième et cinquantième jours représentent le dépassement de l’ordre naturel (50=7*7=49 +1=50 ; ou encore 8= 7+1).
Pour la même raison ‘Hanouka dure huit jour, faisant référence à l’ordre du surnaturel que ne peut dominer l’ordre du fini, du naturel.
[18] On lit dans le livre La voix de Jacob (Hillel Bakis, dracha sur Beha’alotekha) à propos de la forme de la Ménorah : les six branches de la Ménorah sont rattachées à la branche centrale qui les dépasse toutes en hauteur. R’ Abraham Aboulafia זצ »ל pose une claire hiérarchie entre les deux catégories de sagesses רַבּ֣וֹת בָּ֭נוֹת עָ֣שׂוּ חָ֑יִל וְ֝אַ֗תְּ עָלִ֥ית עַל־כֻּלָּֽנָה׃ « Bien des femmes se sont montrées vaillantes mais toi, tu leur es supérieure à toutes » (Michlé 31, 29). Ce verset fait partie du texte Echet ‘Haïl qu’on lit chaque vendredi soir à la table du chabbat. Que les sciences profanes aient une réelle valeur n’est pas contesté. Le roi Chélomo fait allusion aux « sagesses extérieures » au début de ce même livre de Michlé: חָ֭כְמוֹת בַּח֣וּץ תָּרֹ֑נָּה « Les sagesses chantent à l’extérieur » (Michlé 1, 20). Peut-être prophétise-t-il même dans la seconde moitié du verset, que ce sont ces sagesses qui seront les plus populaires : בָּֽ֝רְחֹב֗וֹת תִּתֵּ֥ן קוֹלָֽהּ׃ ‘elles donnent de la voix dans les rues’ – comme c’est le cas de nos jours ».[19] Livre Lehodot oulhallel, page 34.
[20] Voir le livre La voix de Jacob, parachat Mikets.
[21] Voir Ma’assé Hanouka (dans Igerete Antiochus) page 44 et 46; et Yeme Ha’hanouka, page 18.
[22] Bien qu’il soit vrai que celui qui a été conçu dans le bien aura une tendance naturelle au bien et inversement (voir Béréchit 36,24 dans Rachi), cela ne signifie pas qu’un enfant né d’une union interdite soit rejeté ou impropre vis-à-vis de son lien à D.ieu. En effet tout Juif peut se rapprocher de D.ieu, même s’il a fauté, la Techouva fonctionne.
La tradition mentionne plusieurs exemples de Baalé Techouva, de pécheurs qui se sont repentis, tels:
. Téra’h fabricant d’idoles, comme il est écrit: וְאַתָּ֛ה תָּב֥וֹא אֶל־אֲבֹתֶ֖יךָ בְּשָׁל֑וֹם (paracha Lekh lekha, Béréchit 15,15);
. Yichma’el (en témoigne son comportement lors de la mort d’Abraham: il a donné préséance à Yits’hak comme il est écrit en Béréchit 25, 9. Voir: T.B. Baba Batra 16b ; Berèchit raba 63, 12);
. Le roi Ménaché (T.B. Sanhédrine 102b, 103a; Midrach Tan’houma, Nasso 28).
D’autres exemples concernent aussi les non Juifs, tels les habitants de Ninive par exemple, comme exposé dans le livre de Yona).
A plus forte raison cet enfant qui n’a pas lui-même fauté! Le Talmud dit même qu’avec la venue du Machia’h les mamzerim (enfants illégitimes nés d’un autre homme que du mari) seront également purifiés (T.B. Kidouchine 72b). Chacun se doit donc de se rapprocher de D.ieu de toutes ses forces.
[23] Voir un exemple dans T.B. Kétoubot 10b avec le commentaire du Maharcha (à propos du mizbea’h). Certaines actions dans le Temple avaient pour consequence le pardon des fautes.
[24] Pour les bovins il fallait l’inscrire sur leurs cornes.
[25] Voir Midrach lé‘hanouka page 50 (apres la méguilat Antiochus).
[26] Voir Rama ora’h ‘hayim 1/1 et Choulhane Arourkh 2/2.
[27] Au sujet de l’importance et de la beauté de l’étude de la Torah, et pour arriver concrètement à l’étudier, voir les livres suivants: Ma’alot HaTorah, Nefech Ha’hayim chapitre 4, ‘Hossen Yeochou’a et ‘Amala chel Torah.
[28] Livre Lehodot oulhallel, pages 22-23.
[29] Selon le Talmud la prière est appelé ‘AVODA, voir T.B. Ta’anit 2a.
[30] Candelabre spécialement conçu pour respecter les lois de ‘hanouka: disposition en ligne des huit lampes, et lumière supplémentaire de service (« chamach »). Au sujet de l’emplacement adéquat pour la ‘Hanoukia, voir Choul’hane ‘Aroukh ora’h ‘hayim 671/5.
[31] Voire Yecha’ya 54, 5; T.B. Sanhedrine 22b et T.B. Ketoubot 4a (Tosfot « beilat mitsva »).
[32] Notre but n’est pas de donner la halakha à suivre, et chacun est appelé à demander à une autorité rabinique compétente comment agir concrètement. A titre indicatif, voir Choul’hane ‘Aroukh even ha’ezer 22/2 et 66/1.
[33] Pour plus d’informations sur la généalogie des ‘Hachmonayim et de Matityahou, Voir T.B. Meguila 11a ; yeme ha’hanouka pages 23-24 et midrach Ma’assé ‘hanouka pages 47-48. De plus un arbre généalogique des ‘hachmonaim est disponible dans le livre ‘hanouka (partie Toldot Ha’hachmonayim) de rav Tsvi Cohen page 21 et livre seder hadorot Hakatsar de rav Chlomo Benezri, pages 54-55.
[34] Midrach Ma’assé hanouka, page 47.
[35] Voir Tehilim 119, 126 et T.B. Yoma 69a « עת לעשות לה׳ הפרו תורתך »
[36] Béréchit 34/25.
[37] Voire Midrach Ma’assé ‘hanouka page 48 selon qui ils ont étaient directement chez le Roi et non chez un seigneur, pretextant qu’une famille aussi noble qu’eux ne pouvait s’unir qu’au Roi.
[38] Le premier acte ayant inauguré la période des batailles est contesté : selon d’autres il s’agirait de l’assassinat a Modi’ine du ministre de la guerre grec et d’un grand nombre de soldats. Voir Yeme ha’hanouka a partir de la page 23.
[39] Le mot Makabi (מכבי) et l’acrostiche de (מי כמוכה באלים י.הוה) voir Chemot 15, 11.
[40] Au sujet du nombre de personnes ayant lutté contre les Grecs voir Rachi (sur Debarim 33, 11) qui dit qu’il s’agissait des 12 ‘hachmonayim, plus El’azar. Voire également le livre Mi Pirouche Sidour Hatefila (pages 716-717) du Rokea’h (1160-1237) sur la tefila ‘al hanissim et plus précisément sur RAVTA ET RIVAM qui indique également ce chiffre.
Le petit nombre de « guerriers » juifs s’explique par le fait que beaucoup de Juifs étaient en voie d’assimilation (Lehodot oulhallel, page 28).
De plus seule la tribu de Lévi (troisième fils de Ya’akov) était apte à se battre contre la troisieme Galout (on sait qu’il existe quatre exils : Babel, Maday, Yavan et Edom. Voir Livre Midrach berechit Raba chapitre 99b rapporté par lehodot oulhallel, page 30).
[41] Et il est bien dommage que ces miracles grandioses soient si souvent passés sous silence.
[42] Le livre Yeme hanouka, page 27 parle d’une armée de soixante mille soldats; selon le livre Mi Pirouche Sidour Hatefila (page 717) du Rokea’h il s’agissait d’une armée de cent vingt mille soldats et également cent vingt mille archers sans compter les armées des pays assujetis à la Grece venus en renfort.
[43] Vers l’est selon Yeme Ha’hanouka page 27.
[44] Yeme ‘hanouka, page 25.
[45] Yeme ‘hanouka, pages 27-28 et cours audio de R’ Chlomo Brevda (א’’שליט)זצ »ל sur ‘hanouka.
[46] Livre yeme ‘hanouka page 28.
[47] Voire T.B. Chabbat 21b (Tossfot « che haya »), Choul’hane ‘Aroukh, ora’h ‘hayim 670/1 dans Cha’are techouva [א] et le Beth Yossef 670/1.
[48] Sefer Aboudaram sur le Seder hadlakat nerot.
[49] Livre Lehodot oulhallel, page 18 sur « להעלות נר תמיד ».
[50] Cela est une autre réponse à la question du Beth Yossef 670/1: en effet le seul fait de trouver de l’huile est déjà un miracle en soi; c’est pour cela que même l’allumage du premier jour était miraculeux.
[51] A savoir:
1- que, malgré la profanation du Beth hamikdach par les Grecs, il puisse subsister une fiole intacte contenant de l’huile rituellement pure;
2- qu’il ait été possible de trouver cette fiole.

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